Commentaires et échanges : L’Europe gaspille l’argent du contribuable Breton…
Si les Bretons voient de plus en plus fleurir les panneaux « financé par l’Europe » apposés sur des nouvelles écoles, des piscines, ou encore des carrefours, il faut bien rappeler aux Bretons que cette manne financière miraculeuse vient en réalité de leurs impôts. On tente de faire croire aux Bretons et autres peuples européens, que l’Europe serait une institution mythologique, une sorte de corne d’abondance qui distribuerait sans limite des richesses aux travers de subventions et de financement de projet locaux.
L’argent de l’Europe, c’est d’abord l’argent des Bretons !Les Bretons versent chaque année environ 1,2 milliard d’euros au travers de leurs impôts prélevés par l’état français, et les clichés français sur les subventions européennes accordés aux Bretons sont bien éloignés de la réalité. La Bretagne perçoit de l’Europe moins de 900 millions d’euros, soit une différence négative d’environ 300 millions d’euros annuels que les Bretons offrent à l’Europe.
Cette différence budgétaire, les Bretons ne sont pas les seuls en Europe à la subir, les frais de fonctionnement de l’Europe sont colossaux. Quand l’Union européenne décide de subventionner des éleveurs Bretons, c’est autant d’argent – et même plus – qu’elle prélève aux Bretons, car les procédures administratives d’affectation des fonds sont lourdes et coûteuses.
Un budget qui ne tient pas deboutSaviez-vous que depuis 14 ans la Cour des comptes européennes à refusé de certifier le budget de l’Union européenne. Le rapport final de la cour des comptes européenne a jugé que 92% du budget 2009 présentant un trop haut niveau d’illégalité et d’irrégularités. Ce budget 2009 passera comme tous les ans en force grâce aux députés européens qui ont tout intérêt à ce que l’Europe continue de grossir et dépense encore et toujours plus. Ces mêmes députés qui devraient agir pour défendre les intérêts des contribuables européens et les libertés des peuples d’Europe, mais que les Bretons ne se fassent pas d’illusion, ils n’auront aucun représentant au parlement européen lors des élections de juin 2009, le découpage hexagonal est volontairement ciblé pour noyer les votes des peuples Bretons, Catalans, Alsaciens, Flamands, Basques et Corses au sein de grandes circonscriptions électorales.
Des gaspillages qu’on ne compte plusIl serait beaucoup trop long de lister les milliards d’euros dilapidés chaque année par les parlementaires européens, mais quelques exemples suffisent à illustrer ces gaspillages.
3,7 milliards d’euros, c’est la somme perçue depuis 1996 par la Turquie sous la forme de crédits de « préadhésion » visant à financer les réformes internes nécessaires à son adhésion au sein de l’Union européenne. Si celle-ci venait à rentrer dans l’Europe elle toucherait annuellement – d’après les études réalisées par la Commission européenne – plus de 30 milliards d’euros.2,4 milliards d’euros, c’est en 2008 le budget pub de Bruxelles afin de promouvoir l’Union européenne, ce budget dépasse le budget publicitaire mondial de Coca Cola.15,4 millions d’euro, pour les élections européennes de juin 2009 (voir à ce sujet le communiqué d’Adsav, le Parti du Peuple Breton), c’est le montant prévu par le parlement européen pour l’envoi dans l’espace d’une urne de vote agrémentée du slogan « On peut voter partout ».1,8 millions d’euros, c’est la somme investie en 2009 par la Commission Européenne pour un matraquage publicitaire visant les irlandais ayant voté massivement contre le traité de Lisbonne. Cette lobotomie publicitaire va se dérouler jusqu’à la date du second référendum irlandais.
L’Europe actuelle, un étatisme à la française
L’Union européenne a été construite en partie par des français, et le modèle européen qui en découle est celui d’un super-état à la française, où l’état (l’Union européenne) passe avant le peuple. L’Europe est devenue un mastodonte qui ramasse l’argent dans les poches des contribuables européens grâce aux impôts des états membres, et qui après des procédures administratives aussi lourdes que les procédures française, le reverse aux états membres afin qu’ils le réinvestissent pour des projets décidés par Bruxelles.
Alors que la France ne laisse toujours pas aux Bretons la liberté de gérer eux-mêmes leur argent pour l’éducation, les transports, et autres domaines, c’est aujourd’hui l’Europe à un échelon au-dessus qui vient se mêler en plus de la France des activités que la Bretagne pourrait gérer elle-même dans le cadre d’une émancipation en vue de redevenir une nation souveraine au sein d’une Europe aux Cent Drapeaux.