Danger: Génocide culturel en Bretagne !!

Les Bretons sont viscéralement attachés à leur région, à leur culture,à leurs origines, il suffit pour s’en convaincre de visiter quelquessites sur internet où les bretons s’expriment. En effet, dans plusieursforums que j’ai pu consulter, et sur divers thèmes, les bretonsmanifestent de plus en plus leur intérêt pour leur histoire, mais aussipour les événements qui les touchent chaque jour et bien sûr pourl’avenir qu’on leur prévoit ou qu’ils imaginent.

Beaucoupde discussions tournent autour de la langue bretonne, les bretons sonttrès majoritairement favorables à sa préservation, et cela touche aussibien les bretons vivant au pays que ceux de la diaspora.

Laculture bretonne est riche ; de danses, de chants (kan ha diskan, gwerz..), de contes, de jeux celtiques, de musique celtique, de costumesetc.

Elle est connue et reconnue partout enFrance. La Bretagne est connue dans le monde, grâce à son rayonnementculturel sans doute, mais aussi du fait de sa position géographiquesingulière.

Beaucoup de régions, en France n’ontplus ce rayonnement, beaucoup de régions de France ont plus ou moinsperdu leur culture. Elles finissent, les unes les autres, par rejoindreun creuset unique ne les autorisant pas à exprimer leur originalité,leurs richesses acquises pendant des siècles. De fait, elles ont perduleur héritage.

Si la Bretagne n’échappe pas à cephénomène d’acculturation dû à la mondialisation, à l’ouverture del’Europe, à internet et aux multimédias, à l’américanisation etc., ellese distingue néanmoins par une volonté farouche de conserver sestraditions.

Cependant, un des aspects de saculture le plus en danger est sans doute sa langue. Si celle-ci estenseignée dans les écoles DIWAN, par DIV-YEZH, un peu aussi dansl’enseignement privé, le nombre de nouveaux locuteurs reste faible (del’ordre de 2 à 3000 chaque année) et le nombre de bretonnants denaissance décroît malgré tout, même si ces derniers forment le gros dela troupe (200 à 300 000 selon les sources).

Compte-tenude cette situation, en Bretagne comme ailleurs, certains préconisentl’enseignement obligatoire de leur langue régionale, d’autres s’yopposent.

Un jour ou l’autre il faudra surementtrancher cette question, en consultant les populations concernées,Basques, Catalanes, Corses etc… et Bretonnes en l’occurrence. Saufqu’aujourd’hui, la population en Bretagne, comme sans doute d’autrespeuples minoritaires dans leur région respective, n’est plus tout àfait bretonne.

En effet depuis les années60-70, l’accès aux moyens de communication, les moyens de transport etles infrastructures se sont considérablement améliorés réduisant ainsiles distances. Si bien que de nos jours les gens n’hésitent plus àfaire des mobilités pour diverses raisons, professionnelles, de cœur,changement de style de vie etc. et ce, d’autant plus qu’ils sont demoins en moins attachés à leur région d’origine. De fait, le tauxd’allogènes, en Bretagne en particulier, a crû chaque année, d’abord enbord de mer puis dans les terres alors que, emportés par cette mêmelogique, les bretons sont contraints, par obligation et phénomène deréciprocité, à l’exil pour trouver du travail.

Cesallogènes sont issus de divers horizons, quelques étrangers en centreBretagne, des agents des corps-constitués mutés d’office, desenseignants, des retraités venus passer leur retraite dans une « belle région ».

Nousavons procédé à quelques analyses sur diverses populations, celles-cimontrent un taux d’environ 30% d’allogènes. Ainsi, si la populationbretonne était consultée sur tout sujet tel que celui de la sauvegardede la langue bretonne ou même sur tout autre sujet relatif à laBretagne, comment se comporteraient ces 30%. Même si tous les allogènesne sont sans doute pas opposés à la pratique du breton, la plupart s’endésintéresse forcément. Une des raisons essentielles provenant du faitque cette langue leur est totalement étrangère !

Plusgénéralement encore, ces éléments rapportés méconnaissent souvent laculture bretonne (certains ignorent même que le breton est encoreparlé), étant venus en Bretagne pour d’autres raisons. Partant, ils nese considèrent pas concernés par la défense de notre culture, allantmême jusqu’à la combattre au profit de la leur. Cette situation, en casde consultation de la population sur le devenir de la Bretagne et de lalangue bretonne introduit une distorsion dont on ne sait aujourd’huimesurer l’ampleur !

Plus grave encore, l’arrivéedes allogènes en Bretagne, estimée à 30 000 par an, contribue qu’on leveuille ou non, sciemment ou non, au génocide culturel indéniable encours. Par l’introduction d’us et coutumes différentes des nôtres, parleur investissement dans la vie publique et les associations, ilscontribuent à favoriser la politique d’assimilation à la culturefrançaise.

Par ailleurs, on constate que cetafflux fait grimper les prix de l’immobilier à telle enseigne que lorsde successions, bien souvent les descendants n’ont plus les moyens deracheter le bien familial, qu’ils sont forcés de vendre… (à desallogènes argentés parfois cqfd).

Autrenuisance, en ce qui concerne le monde du travail, la prise de poste pardes ressortissants d’autres régions prive d’autant nos compatriotes quisont obligés d’émigrer vers ces autres régions, perdant à terme leurpropre identité.

Ce phénomène de BRASSAGE nepeut aller que croissant, il participe au génocide culturel des peuples(Bretons, Basques, Catalans, Corses, etc…) avec la complicitébienveillante de l’état français qui a toujours affiché sa volonté defaire disparaître les cultures minoritaires en France.

Bernard Chapalain

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5 réponses à Danger: Génocide culturel en Bretagne !!

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