Plus que jamais, la survie de la langue bretonne passe par l’indépendance

Plus que jamais, la survie de la langue bretonne passe par l’indépendance

La France rétablit la peine de mort pour la langue bretonne En organisant un simulacre de débat sur les soi-disant « langues régionales »,prélude à l’affirmation solennelle de son opposition à tout changementde politique linguistique, la France vient une fois de plus d’organiserune opération de propagande à grande échelle pour son modèle degouvernement: la prison des peuples. Adsav! , le parti du peupleBreton, rappelle que le débat qui s’est déroulé à l’Assemblée nationalefrançaise sur les prétendues « langues régionales »a tenu de la mauvaise farce. En mettant sur le même plan des languesnationales de culture, comme le Breton, et des variations locales duFrançais, le débat était déjà bien mal amorcé: il pataugeait dans leprovincialisme d’un autre temps. Pourquoi Mme Christine Albanel,ministre de la Culture française, cru-t-elle bon d’affirmer haut etfort le refus de son gouvernement de ratifier la Charte européenne deslangues minoritaires ? Sans doute dans le but de promouvoir une fois deplus « l’exception française », car il aurait suffit deprendre acte de la violation permanent des textes des Nations Unies enla matière pour comprendre que l’Etat français n’a aucune intention dechanger de politique linguistique. Un peu de clarté dans ce domaineaurait évité au contribuable breton de payer les frais d’un « débat » inutile.

Alorsqu’on cherche à distraire les Bretons des vrais enjeux linguistiques,alors qu’on leur fait perdre un temps précieux, Adsav, le parti dupeuple Breton, rappelle solennellement que la langue bretonne n’est pasune sous-variante régionale d’on ne sait trop quoi, mais la languemillénaire du peuple Breton. Ce peuple, d’origine celtique et insulaireexistait déjà avant que l’Etat français ne se constitue. Nous n’avonsde leçons à recevoir de personne en matière linguistique et c’est ànous, Bretons, qu’il appartient de défendre notre héritage culturel.Sans politique linguistique ambitieuse qui mette en valeur le bretondans l’éducation et les medias, notre langue, dont le nombre delocuteurs décline rapidement, ne passera pas le cap du XXIe siècle.Sans gouvernement breton pour organiser cette tâche, les minces succèsseront illusoires. Plus que jamais, sauver la langue bretonne passe parle retour à l’indépendance de notre vieille nation.

Kuzul Meur Adsav! Le bureau politique

 

La France rétablit la peine de mort pour la langue bretonne

 

 

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